Événement EGPN : le Raid des 3e années de Bachelor Gestion & Valorisation de la Nature

COMMENT LES BGVN3 DE PARIS ONT VÉCU UNE SEMAINE SUR LE TERRAIN POUR DÉVELOPPER DES COMPÉTENCES TECHNIQUES ET HUMAINES ?

Fin octobre, les étudiants en 3e année de Bachelor en Gestion et Valorisation de la Nature (BGVN) des campus de Paris et Montpellier ont participé à une expérience très formatrice, tant du point de vue humain que technique : le Raid EGPN.

 

Concrètement, le Raid a consisté, pour ces étudiants passionnés d’environnement, en une semaine d’immersion en pleine nature et en groupe, durant laquelle ils ont été encadrés par certains de leurs professeurs et autres intervenants extérieurs. Le but était de leur donner la chance de développer des valeurs de cohésion, d’entraide et de partage autant que de leur fournir les premières bases de ce qui caractérise le travail, sur le terrain, des experts naturalistes qu’ils sont appelés à devenir.

 

Selon les campus, la semaine de Raid s’est concrétisée différemment.

 

Les étudiants de l’EGPN de Montpellier se sont retrouvés à une centaine de kilomètres de leur campus d’attache, dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc. Plus précisément, leur bivouac, puisque le camping était à l’honneur, s’est établi sur les contreforts du mont Caroux. Durant cette semaine, ils ont été accompagnés par leur professeur d’Écologie et d’Expertise naturaliste, Oriane Chabanier, mais aussi par Kellie Poure, de l’association Les Écologistes de l’Euzière (plus de 250 adhérents, une vingtaine de salariés permanents, et, organisme de référence en matière de médiation scientifique et d’expertise naturaliste des milieux méditerranéens). Matthieu Grassi, président de l’ASSER (Association de sensibilisation aux sciences de l’environnement et à ses richesses) était également présent.

Outre l’expérience de vie en groupe, la mission principale confiée aux étudiants a consisté en un inventaire biocénotique de la zone considérée : savoir envisager l’espace dans son ensemble, via une approche écosystémique du milieu (géologie, climat, etc.) mais aussi au travers d’un recensement précis de la faune et la flore. Une fois ce travail effectué et les données correctement inventoriées et classées, charge à tous préconiser des axes de valorisation de la nature. Très concrètement, les BGVN3 ont eu à répondre à une commande de la commune de Mons-la-Trivalle, qui souhaite bénéficier de leur expertise afin de développer le secteur touristique via une mise en avant de l’environnement naturel.

 

Les étudiants de l’EGPN de Paris, quant à eux, se sont encore plus éloignés de leur campus, puisqu’ils sont partis relever le défi du Raid dans le massif alpin du Vercors. Si les travaux envisagés ont été, d’un point de vue savoir et savoir-faire, peu ou prou les mêmes que ceux des étudiants de Montpellier, la difficulté principale rencontrée par les Parisiens a été de se retrouver, selon les propres mots de leur professeur, Victor Lopez, « hors-réseau » : en dehors des principaux axes routiers et de présence humaine, coupés des réseaux mobiles et de télécommunications, sans vivres. Il s’agissait de se confronter à la réalité du terrain lorsque l’on ne peut disposer d’aucune aide extérieure. En ce sens, le Raid mis en place dans le Vercors a posé un challenge façon « survie » à ses participants.

Le groupe a dû, dans un premier temps, être capable d’assurer son approvisionnement en eau et en nourriture et établir son campement de base dans une zone appropriée. Puis il a dû, en toute autonomie, partir à la rencontre d’acteurs locaux dans le domaine de l’écologie et de l’écotourisme, pour réaliser des rapports des activités liées aux métiers et comprendre les implications de chacun. Bien évidemment, la semaine a aussi été dédiée à une observation précise de l’environnement : description de l’écosystème alentours, inventaires faunistiques et floristiques. Tout cela doit ensuite servir de base de travail concrète lors des cours et ateliers réalisés une fois les étudiants rentrés à Paris.

 

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