« Je m’appelle Clara Saillard, je suis en première année de Bachelor en Gestion et Valorisation Naturaliste sur le campus Montpellier.
Dans le cadre de ma formation, j’ai eu la chance de réaliser un stage en entreprise durant 4 semaines. J’ai obtenu une place de stagiaire ingénieure d’études dans un laboratoire de recherche, l’IMBE (Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale).
C’était un stage de terrain, j’ai pu participer à un suivi de populations d’écureuil roux (Sciurus vulgaris) selon un protocole déjà en place sur les zones d’étude d’Aix-en-Provence et de Marseille.
L’échantillonnage se fait par la collecte de poils d’écureuils, j’ai pu en installer mais également effectuer des revisites. Une fois rentrés au labo, nous avons observé les échantillons au microscope optique et à la loupe binoculaire. Grâce à la clé de détermination mise à ma disposition, j’ai pu identifier les échantillons d’écureuil de ceux des autres mustélidés qui visitent nos collecteurs.
Les échantillons sont ensuite envoyés pour une analyse génétique. Les chercheurs de l’équipe utilisent une approche génétique du paysage pour identifier les rôles respectifs de la quantité et de de la configuration de l’habitat sur les déplacements (flux de gènes) chez les écureuils roux.
Afin de préparer la phase de capture du printemps, j’ai également participé à l’appâtage et l’installation de cages de captures sur le terrain. J’ai eu le chance d’être dans une équipe de chercheurs qui travaille sur le terrain et pas uniquement en modélisation. Au niveau des cages, se trouvent des pièges photos qui nous permettent de voir les habitudes des écureuils. J’ai donc trié des photographies prises par les caméras traps automatiques et pu enrichir la base de données.
Dans le cadre du projet de recherche SCALED et en parallèle du travail sur le terrain pour le volet Ecureuil roux, j’ai aidé à la mise en place d’une nouvelle expérimentation en laboratoire sur le volet Collemboles (Collembola). J’ai pu rédiger un protocole et le mettre en place avec les micro-arthropodes et leurs prédateurs (S. Scimitus).
Je me suis vraiment bien intégrée dans l’équipe, notamment en participant à l’assemblée générale, à des soutenances de thèses, à des pots de thèses, à des candidatures d’enseignement chercheurs et à des ateliers RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Ainsi qu’à toutes les activités de vie du laboratoire, en effet il n’y a pas de personnel d’accueil tout est gérer par les doctorants et chercheurs. L’ambiance générale était conviviale, je suis la bienvenue pour un futur stage.
Le pôle de l’Arbois de l’IMBE est composé de plusieurs équipes de taille moyenne pluridisciplinaires. J’ai échangé avec des chercheurs en dendroécologie, en palynologie et en écologie du paysage.
Ma tutrice était très accessible, vraiment comme une amie. On m’a attribué un bureau, j’ai collaboré avec plusieurs services notamment le service communication par la rédaction d’articles d’actualité. Dans une équipe de taille moyenne pluridisciplinaire.
Au sujet de mon parcours professionnel, je ne souhaite pas m’orienter vers la recherche mais pourquoi pas lors d’un prochain stage, en M2 notamment. J’ai maintenant un super réseau dans le Var (13) !
Photo 1 : Ecureuil roux, Ventabren (13), piège photo
Photo 2 : Ecureuil roux, Ventabren (13), piège photo
Photo 3 : Piège photo, crédit : Clara Saillard
Photo 4 : Installation de collecteur sur un campus de Marseille, crédit : Clara Saillard
Photo 5 : Étiquette du projet, crédit : Clara Saillard
Photo 6 : Prédateur macro, crédit : Clara Saillard
Photo 7 : Mission d’appâtage, Ventabren (13), crédit : Clara Saillard
Photo 8 : Mission de terrain sur le plateau de Marseille (13), crédit : Clara Saillard
Photo 9 : Plaque de présentation du projet, crédit : Clara Saillard
Photo 11 : Nid d’écureuil, crédit : Clara Saillard
Photo 12 : Assemblée Générale, Saint-Jérôme AMU (13) crédit : Clara Saillard
Photo 13 : Écureuil avec les infos du piège
Photo 14 : Moi avec l’appareil du labo, crédit : Clara Saillard
Photo 15 : Moi qui manipule, crédit : Clara Saillard
