[Retour d’expérience] Lucie, en stage au sein de la Réserve biologique des Monts d’Azur

Lucie, étudiante à l'EGPN en Bachelor of Science Gestion et Valorisation Naturaliste à Montpellier, est actuellement en stage au sein de la Réserve biologique des Monts d'Azur. Elle a souhaité nous partager son expérience !
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« Étudiante en troisième année de Bachelor Gestion et Valorisation et Naturaliste au Campus de Montpellier à L’EGPN. A partir du mois d’avril, j’ai pu commencer mon stage pour une durée de 5 mois au sein de la Réserve biologique des Monts d’Azur situé au-dessus de la ville de Nice. 

 

La réserve naturelle et biologique des Monts d’Azur est une réserve naturelle et biologique qui contribue à la réintroduction des grands mammifères européens dans les espaces naturels d’Europe, avec une superficie de 700 ha. 

 

Le directeur est Patrice Longour, qui a réintroduit des bisons d’Europe, des chevaux de Przewalski, des daims et des élans dans un enclos d’environ 300 hectares. Son objectif est de préserver le milieu de manière naturelle et de sensibiliser le public à la préservation des espaces naturels en France. 

 

La réserve, fondée en 2003 par Patrice et Alena Longour, se trouve à 1200 mètres d’altitude au-dessus de la côte d’Azur, à une heure de Nice (50 km), dans les Alpes-Maritimes. Elle couvre une superficie totale de 700 hectares, incluant des prairies étendues, autrefois utilisées pour la fauche, de vastes forêts de pins sylvestre où se cachent par certains endroits, des feuillus tels que l’alisier blanc, le charme, le noisetier, l’érable champêtre et bien d’autres. Cependant, il y a aussi des zones humides telles que des étangs ou des mares temporaires, ainsi que de petits ruisseaux naturels où la grande faune sauvage se nourrit et se repose, ainsi que certaines espèces migratrices de l’avifaune. 

 

Il a fallu 2 ans pour que les clôtures soient complètement érigées pour que les premiers animaux, 12 bisons d’Europe et 6 chevaux de Przewalski, arrivent en 2005 dans une zone ainsi protégée d’environ 300 hectares sur les 700 initiaux. La rencontre entre ces deux grands herbivores fut animée, et l’accord dura quelque temps, à se faire, tant et si bien que la réserve ouvrit au public en 2007 uniquement. 

 

Mon rôle ici, dans un premier temps, est de sensibiliser à travers des visites, que ce soit à pied ou en calèche. Je m’efforce d’offrir aux visiteurs une expérience immersive et éducative, les encourageant à découvrir la beauté naturelle de la réserve tout en comprenant l’importance de sa préservation. J’anime des circuits guidés où je partage des connaissances sur la faune, la flore et l’histoire de la réserve, mettant en lumière son rôle crucial dans la conservation de la biodiversité. 

 

Dans le cadre de mon stage, je me focalise sur l’état initial de la zone d’agrandissement de la réserve, située au nord de la réserve actuelle. Cette évaluation d’état initial de la zone vise à cartographier les différents habitats présents ainsi qu’un inventaire qualitatif, afin qu’une fois cette zone ouverte au grand herbivores comme souligné plus tôt le bison d’Europe, l’Élan, le cheval de Przewalski d’observer les impacts de ces espèces animales dans ces différents types d’habitat. 

 

Tout au long de mon stage, je bénéficie d’un accompagnement continu, que ce soit à travers des explications approfondies ou des discussions enrichissantes sur les projets à venir. Julie Chêne, ma maître de stage au sein du pôle scientifique, se montre particulièrement disponible et collaborative, partageant volontiers ses connaissances avec ses collègues et moi-même, dès lors que nous manifestons de la curiosité ! »