Vendredi 10 et samedi 11 mars, trois étudiants en Bachelor de l’École de gestion et protection de la nature de Nantes organisent un salon de l’environnement. Le thème : les solutions viables pour une planète saine.

Ils sont jeunes – 22 ans – et leur parole tranche avec le discours anxiogène sur l’avenir de la planète et de l’humanité.

« Et si protéger la nature n’était pas si compliqué ? » interrogent les trois étudiants en Bachelor de l’École de gestion et protection de la nature de Nantes (EGPN). Un peu façon provoc quand même.

Mais ils veulent y croire et n’ont pas envie de se laisser submerger par les mauvaises nouvelles. Ainsi, Lou-Ann Ars, Alicia Didierjean et Pierre-Emmanuel Jouadé ont décidé de choisir le thème « Des solutions viables pour une planète saine », à l’occasion du salon de l’environnement qu’ils organisent dans le cadre de leur projet de fin d’études (1).

« Une vision optimiste doit favoriser la prise de conscience et la mobilisation du public. Tous ensemble, on peut changer les choses », espère Lou-Ann Ars. Objectif du salon, donc : apporter des solutions pour préserver la planète.

Conférences et animations

Le programme sera dense, vendredi 10 et samedi 11 mars. On pourra assister à des conférences – sur l’océan, l’alimentation ou l’impact de numérique – mais aussi profiter du parcours prévu par les trois compères, avec des animations sur la consommation, la biodiversité ou encore l’énergie.

« À chaque stand, des spécialistes apportent des solutions concrètes », invite Pierre-Emmanuel Jouadé. Agir et s’informer, appuie sa camarade Alicia Didierjean, passionnée d’ornithologie : « Sensibiliser, notamment les plus jeunes, est très important. » Une sortie à faire en famille pour nourrir l’espoir.

Vendredi 10 et samedi 11 mars , de 9 h 30 à 18 h, au 16, boulevard Gabriel Guist’hau, à Nantes. Gratuit.

(1) Des salons de l’environnement, où le groupe EGPN est présent, seront organisés simultanément à Paris, Montpellier, Lille et Aix-en-Provence.

Trois étudiants nantais organisent un salon de l’environnement en mars.