Virgile, étudiant en 3e année à Montpellier, est en stage au Togo !

VIRGILE TRAVAILLE AU SIEN DE L'ONG A.V.E.S (ASSOCIATION DES VOLONTAIRES POUR UN ENVIRONNEMENT SAIN)


Virgile S., étudiant au sein du campus de Montpellier, nous partage son expérience de stage au Togo. 

Découvrez son témoignage : 

« En ce qui concerne mon stage au Togo, c’est au-dessus de mes attentes ! Mon stage se passe pour l’instant à merveille.

PRÉSENTATION 

Le Togo est un pays en voie de développement avec des paysages magnifiques (on retrouve la savane, la brousse, la jungle, des plateaux, des zones humides variées et un littoral), une biodiversité incroyable et une population accueillante avec des coutumes, des cultures et des traditions fabuleuses.

PROBLÉMATIQUE 

Cependant ce pays est soumis à une forte croissance démographique, un niveau de précarité assez présent, une demande exponentielle en ressources naturelles, une surexploitation de ces ressources, de la destruction d’habitats (déforestation et feu de brousse principalement) et fait face à une très très grande pollution à cause de l’absence (ou faible) gestion des déchets, mais aussi une législation environnementale et un contrôle phytosanitaires encore trop peu développé et plus souvent pas respecté (par une faible éducation, un manque de connaissances ou de moyens d’information, par nécessité, par corruption etc.)

1ER VOLET 

Mon rôle a consisté pour l’instant à rencontrer des autorités locales de Kpalimé (ville où je me situe) et débattre sur les problématiques et les projets envisagés.

J’ai par la suite mené une enquête et un sondage (que j’ai rédigé, puis fait valider à l’ensemble de mon ONG et à l’agent de mairie référent) auprès des ménages qui sont abonnés au ramassage hebdomadaire des ordures ménagères dans le but d’introduire un futur projet de compostage en commun, qui servira aux maraîchers locaux pour substituer les engrais chimiques employés par cet engrais naturel (entre 70% et 80% de la population est dans le secteur primaire). J’ai donc réalisé un support pédagogique sur le compost, qui sera ensuite distribué aux différents ménages.

Le but est d’aller à la rencontre de la population, d’accroître leurs connaissances en agronomie, les inciter à produire sainement, renforcer leurs connaissances en protection de la nature et idéalement (selon les ambitions de la mairie) développer une filière alimentaire labellisé “Agriculture BIO”.

S’en suit la rédaction de rapport (puis restitution), l’analyse des données récoltées, la programmation des actions à venir, la faisabilité du projet, les réunions de concertation etc.

2ÈME VOLET

Dans un second temps je développe des projets communautaires écologiques dans de petits villages vraiment très isolés dans la jungle (sans électricité, ni eau courante et potable) et difficile d’accès, même en moto.

J’ai mené dans un premier temps une seconde enquête en immersion pendant 1 semaine et demi environ, sur le contexte socio-économique, agro-environnemental et sanitaire. J’interroge les agriculteurs mais aussi les chefs de village. 

Le but est de valoriser leurs méthodes de travail et d’essayer au mieux de répondre à leurs besoins. Encore une fois il s’agit d’un travail d’analyse des données collectées, rédaction de rapport (puis restitution), programmation de plans d’actions etc.

Les journées sont très aléatoires aux niveaux des horaires. Je m’adapte aux conditions locales.

C’est une véritable immersion et une expérience professionnelle et humaine très forte.

Je participe aussi de manière bénévole aux activités agricoles en tant que main d’oeuvre quelques week-end.

C’est pour l’instant ce que j’ai pu réaliser en un peu moins de un mois. »

 

Merci Virgile pour ce partage ! Nous te souhaitons de vivre encore beaucoup d’expériences aussi enrichissantes.